La route défile, le bitume s'engouffre dans l'éphemére . Seule demeure cette ligne, fil ténu que la vitesse immobilise...L'attente est mouvement, le silence est un son.
l'oeil s'approche, la conscience mobilisée par cette nouvelle réalité jusque la ignorée. La ou le rien demeure est un tout grouillant de vie.
Assis, les yeux fermés, la séve des feuilles siffle dans les canaux , je l'entends qui coule, et le bruissement des ailes de l'abeille, et son message aux fleurs dont l'extase odorante parvient à l'ouie enfin éveillée, et le souffle du vent , et ce murmure porté par l'insecte dans son labeur...
Une poignée de terre, écoutons son chant.
Quand rien ne bouge, tout est en mouvement...
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